L'HEURE
ACCUSATION
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau.
Il est écrit dans le livre des Proverbes que la langue a pouvoir de vie et de mort.
De même, dans sa lettre, Jacques retient notre attention sur les dangers de la langue. De la bouche peut sortir le meilleur comme le pire.
C’est bien ce qui est révélé au moment du procès de Jésus.
Lui qui n’a parlé que pour bénir ceux qui le croisait, lui dont la parole avait la puissance de relever, de guérir, de démultiplier l’abondance divine, de réconforter, lui le juste a été condamné au titre de megaddef, de « quelqu’un qui insulte Dieu ».
Lui qui est venu « manifester » la Vérité a été accusé de blasphème à coup de faux témoignages et de mensonge.
Dans la mosaïque le procès de Jésus est représenté à travers la comparaison de la lettre de Jacques. Le Christ, au centre, qui n’a eu que des paroles de bénédiction est comparable à une vigne qui donne de beaux raisins. Il est à l’image de Dieu le Père qui a créé le monde par sa parole et l’a béni. Au contraire, ses accusateurs qui l’entourent ont dans leurs bouches des paroles de malédiction. Ils sortent du désir divin de voir l’homme vivre dans la bénédiction. Ils deviennent comme une vigne qui produirait des figues ou comme un figuier qui donnerait des olives !
Que le Seigneur mettre dans nos bouches un chant de bénédiction !